Tout savoir sur les besoins du poussin

Tout savoir sur les besoins du poussin

Le cycle de croissance du poussin

Au sein du poulailler, le poussin parvient rapidement à trouver sa place. Ses caractéristiques comportementales et physiques lui permettent de s’épanouir rapidement dans ce monde de « grands ».
Pour ce petit être tout se passe avant l’éclosion de l’œuf. C’est dans sa coquille qu’il doit faire ses preuves. Il lui faut exactement 21 jours pour se développer dans l’œuf. La poule couveuse est alors importante car elle apporte la chaleur et l’humidité dont a besoin le poussin. Petite anecdote : si vous tendez l’oreille au 18e jour vous pourrez déjà l’entendre crier. Puis, trois jours plus tard, il pointe enfin le bout de son bec! Il lui faut environ entre 30 minutes et 4 heures d’efforts pour sortir. Que se passe-t-il une fois qu’il s’est extrait de sa coquille ? Il quitte le nid, tout simplement, et se lance dans le grand bain de la vie.

Parole de vétérinaire

Le fait que le poussin quitte le nid dès sa naissance peut surprendre. Pourtant, cela s’explique simplement. Le poussin fait partie des espèces dites nidifuges. Cela signifie que le poussin entame et achève sa croissance dans l’œuf. Une fois qu’il sort il est donc mature pour vivre sa vie en toute autonomie. Cela lui permet surtout d’être propre rapidement et de se nourrir sans l’aide de personne. Il faut ensuite laisser le temps au temps pour faire de ce poussin à duvet un bel oiseau à plumes.”

Petite taille mais grand appétit

Derrière ces petits êtres attendrissants se cachent de véritables ogres dont il faut respecter minutieusement les besoins nutritionnels.
Les premières semaines sont cruciales et nécessitent une vigilance particulière. C’est à ce moment-là que le poussin termine son développement. Sur le plan alimentaire, il faut que vos poussins bénéficient de toutes les protéines dont ils ont besoin. Ce sont les protéines qui permettent aux organes, aux muscles et au plumage de se développer. Vous pouvez trouver des mélanges déjà préparés qui contiennent tous les nutriments nécessaires. Grâce à la gamme Cot&Co, élaborée par Gasco, vous pouvez offrir à vos poussins une alimentation complète sous forme de miettes. Autre solution : vous pouvez réaliser votre propre mélange avec du pain trempé, des œufs durs ou encore de la verdure. Au bout de trois à quatre semaines, vous pouvez agrémenter votre mélange de céréales : blé, maïs, son, orge ou encore avoine. Un dernier petit détail qui a toute son importance : veillez à ce que les mangeoires soient bien placées et adaptées à leur taille de façon à ce que les poussins y accèdent facilement.

Parole de vétérinaire

La cohabitation entre les poussins mâles et femelles peut vite s’avérer compliquée sur le plan alimentaire. Les poussins mâles ont un tel appétit qu’ils empêchent parfois les femelles d’accéder aux mangeoires. Après le nourrissage, n’hésitez donc pas à rester quelques instants afin de vous assurer que tout le monde se nourrit convenablement. Un tel comportement peut nuire au bon développement des femelles d’où l’importance d’être particulièrement vigilant à cette période de leur vie. Il vous faudra néanmoins attendre plusieurs semaines avant de pouvoir distinguer les poussins mâles des femelles. Pour les souches rustiques, le dysmorphisme sexuel n’apparaît que tardivement, entre 8 et 12 semaines. A ce moment-là veillez-donc bien à ce que tous les poussins aient accès aux mangeoires, quel que soit leur sexe. ”


deux poules dans un jardin

Comment prendre soin des poules ?

Comment prendre soin des poules ?

La poule, la meilleure amie de l’Homme ?

5 conseils pour bien prendre soin des poules. Vous saurez tout de leur caractère et des astuces pour favoriser leur bien-être : comportement, picorage, piquage, perchoir, épouillage, santé.
La relation entre l’être humain et la poule fait partie de ces surprises. Elle tient même une place importante dans le quotidien de votre animal. Bien qu’il soit possible qu’une relation se noue, il faut savoir que la poule n’est pas, par nature, un animal que l’on câline. Malgré cela, il est quand même possible de développer de l’affection pour cet animal. Particulièrement les enfants, qui s’y attachent vite, surtout lorsqu’ils les nourrissent. Ces instants de partage sont primordiaux et il est donc important d’en profiter à plusieurs. Ils sont bénéfiques à tout le monde car ils permettent de profiter d’un moment en famille et de développer le goût de la ruralité. Surtout, ces moments confrontent vos enfants au fonctionnement animal et à ses règles. C’est donc principalement lors du nourrissage que la poule s’habituera à votre présence et vous identifiera ensuite.

Parole de vétérinaire

“La poule est un animal qui fonctionne selon le principe du réflexe conditionné. Chez elle, c’est l’attribution de nourriture qui détermine son comportement. Progressivement, elle sera donc en mesure d’associer votre présence à une action puis elle parviendra à vous reconnaître.”

deux poules dans un jardin

Le picorage, source de bien-être

Pour tout animal, les aspects comportementaux sont essentiels dans la prise en compte de leur bien-être.
Sur ce sujet-là, la poule a une place à part tant son bien-être repose sur des faits inattendus. En effet, certains de ses comportements naturels sont associés à sa nécessité de bien-être physique et psychologique. Mais, qu’est-ce qui peut bien faire autant de bien à la poule ? Le picorage, voyez-vous ! Certes, il s’agit d’un comportement que nous jugeons naturel et inné mais il est surtout source de plénitude. Il traduit chez la poule une véritable recherche de bien-être. C’est dans cet esprit et toujours soucieuse du confort de ces animaux que Gasco a développé des compléments répondant à cette nécessité de picorage. Parmi les produits élaborés, les coquilles d’huîtres ou les blocs de sel sont particulièrement appréciés par ces compagnons à deux pattes.

Parole de vétérinaire

“Attention, il est important de bien distinguer picorage et picage ! Le picorage, c’est lorsque la poule attrape des éléments avec son bec. Le picage, par contre, c’est lorsqu’elle pique ses camarades. Le picage peut s’expliquer selon trois raisons. Il peut traduire la volonté d’exterminer les parasites présents dans les plumes de leurs congénères. Il peut être une manifestation d’un équilibre alimentaire défaillant. Enfin, il peut s’expliquer par la volonté des poules d’affirmer leur rang hiérarchique au sein du poulailler. Si tel est le cas, il faut être vigilant car les conséquences peuvent être graves. En effet, cela peut générer la victimisation d’une poule sur laquelle toutes les poules s’acharneraient pouvant amener jusqu’à la mort.”

Une poule sur un mur…

Tout comme pour l’Homme, certaines positions soulagent la poule et lui procurent du bien-être.
Aussi surprenant que cela puisse paraître, ce confort se matérialise notamment par la recherche d’équilibre. La présence d’objets de surélévation dans les poulaillers n’est donc pas due au hasard et a une explication rationnelle. Le simple fait d’être sur un perchoir lui procure une sensation de sécurité et de quiétude. En effet, une fois en hauteur elle peut facilement se protéger d’éventuels prédateurs. Petite anecdote si vous l’ignoriez : la poule est capable de dormir sur un perchoir sans perdre l’équilibre. Si vous l’apercevez dans une telle situation ne la déplacez surtout pas car vous l’exposeriez davantage au danger. Mais au-delà de cet aspect sécuritaire, cette position lui est confortable et lui procure un sentiment de détente. Rassurez-vous donc, il ne s’agit pas d’un stratagème pour s’enfuir mais de petits moments de détente bien mérités.

L’épouillage ou la définition du bonheur !

L’épouillage est un comportement naturel, garant de bien-être et sérénité.
Oui mais plus précisément, l’épouillage, qu’est-ce que c’est ? Tout simplement, c’est lorsque la poule se secoue. Pour cela, elle a besoin d’un endroit où la terre est plus fine, elle y fait un trou et s’y secoue les ailes. Si vous n’avez pas de jardin lui permettant de creuser, vous pouvez lui proposer un bac rempli de sable, de terre fine ou de talc. Au début, variez le contenant de votre bac régulièrement afin de voir lequel elle affectionne le plus. L’épouillage est pratique car il permet à l’animal de se débarrasser de tous les petits parasites nichés dans ses plumes. Mais cet aspect sanitaire ne peut expliquer à lui seul cette pratique. En effet, les poules s’amusent dans la terre car elles apprécient le contact avec ce genre de matière. N’hésitez-donc pas à lui aménager un petit coin de paradis où le plaisir a tous ses droits.

Comment être vigilant à la santé de ma poule ?

Un jour, peut-être, vous vous apercevrez que votre poule connaît une petite baisse de régime.
Vous vous questionnerez donc sur la démarche à suivre. Avant toute chose, il n’est pas question de s’alarmer inutilement. Les raisons d’un coup de mou sont très souvent liées à l’environnement et se résolvent dès la modification de celui-ci. Pour autant, il peut arriver que ces malaises créent de légers troubles du comportement. Mais il ne faut pas les voir comme un danger. Bien au contraire, puisqu’ils alertent sur l’état de santé de votre poule. Un comportement anormal se matérialiserait par un refus de s’alimenter, de s’hydrater, un isolement, une agressivité envers ses congénères ou une maltraitance envers elle-même… Mais attention et afin d’éviter toute conclusion hâtive, observez son comportement sur le long terme. Certes, il faut être vigilant mais uniquement lorsqu’un trouble devient récurrent ! Seule la répétition peut être préjudiciable à sa santé. Une fois le problème identifié, soit vous le résolvez par vous-même, soit il vous faudra faire appel à un vétérinaire. Les changements de comportement peuvent être le fait d’une nourriture inadaptée, d’un manque d’espace ou d’une hygiène insuffisante. Pour ces cas précis, vous pouvez vous-même y apporter la solution. Si le problème est plus complexe, n’hésitez pas à contacter les personnes adéquates afin de vous faire aider. Une fois les problèmes résolus, restez vigilant au moindre détail pouvant devenir un facteur déclencheur. La vie paisible dans le poulailler reprendra ses droits et vous pourrez dormir sur vos deux oreilles.

Parole de vétérinaire

De nature angoissée, le mode de vie de la poule dans le poulailler est régi selon des règles visant à diminuer tout état de stress. Pour autant, certaines individualités voire le groupe peuvent être soumis à des tensions. Ces états de troubles se matérialisent à travers leurs comportements. Les cris, tout d’abord, qui peuvent exprimer la joie, la crainte ou l’énervement. La posture, ensuite, qui s’adapte à la situation. Par exemple, la poule bombe son torse lorsqu’elle souhaite effrayer son adversaire. Le comportement animal, comme celui de l’Homme, est donc l’objet de multiples études. Dans le cas d’animaux sensibles comme l’est la poule il est alors nécessaire de s’assurer qu’un grain de sable n’enraye la machine et ne stresse vos compagnons. ”