poulailler dans un enclos

Le coq dans le poulailler

Le coq dans le poulailler

Le coq au milieu de ces dames

Chez les oiseaux de basse-cour, mâle ou femelle, tout le monde est logé à la même enseigne. D’autant plus, qu’à leur naissance les poussins ont le même aspect. L’apparition d’une distinction n’arrive qu’à la maturité sexuelle. Le coq se pare alors de tous ses attributs : crête bien rouge, barbillons, plumes aux couleurs chatoyantes. C’est également à ce moment-là qu’il développe son chant et devient agressif. Une fois que le coq a gagné sa place, en poussant notamment son immuable chant matinal, il devient chef du poulailler. Le coq joue bien sûr un rôle primordial si vous souhaitez que vos poules aient des poussins. La compagnie d’un coq apporte aussi autorité et protection au sein du poulailler. Cependant si vous trouvez son chant un peu trop encombrant, sachez que vous pouvez vous en passer. Présence de poules ne signifie pas forcément présence de coqs !

Parole de vétérinaire

“Voici quelques recommandations à suivre si vous souhaitez adopter un coq. Avant toute chose, renseignez-vous sur les différentes races. Comme pour beaucoup d’animaux, la race détermine le caractère. Par mesure de précaution, il est préférable d’adopter un coq de la race de vos poules. Mais alors, combien de poules pour un coq ? Selon les races, il faut en moyenne entre 6 à 10 femelles pour un mâle. Un nombre minimum de poules est requis sinon il les poursuit et risque de les fatiguer. Pour éviter cette situation, assurez-vous d’avoir un poulailler assez grand afin que chacun ait son espace. Si à ce stade de la lecture vous êtes toujours décidé à adopter un coq alors ne négligez pas le conseil qui suit. Il est fortement conseillé de ne pas introduire plusieurs coqs dans le poulailler. Peut-être par question d’orgueil, la présence de plusieurs coqs peut entraîner l’apparition de bagarres. Pour la bonne santé de ces messieurs donc et pour la tranquillité de ces dames, n’en adoptez qu’un et observez son intégration au milieu de ses congénères.”

poulailler dans un enclos

Les habitudes alimentaires du coq : un véritable gentleman

Une fois adulte, l’appétit du coq diminue, à tel point que son comportement change quelque peu. Celui qui, étant plus jeune, empêchait les femelles d’accéder aux mangeoires se transforme en un gentleman qui s’assure que ces dernières mangent suffisamment. Il va même jusqu’à vérifier que les poules dominées accèdent aux mangeoires. Par ce comportement, le coq rappelle à chacun qu’il est le chef de la basse-cour et le protecteur de ces dames. Pour autant, il faut que votre poulailler dispose de suffisamment de mangeoires pour que chacun mange à sa faim.
Concrètement, que donner à manger aux coqs ? Sachez d’abord, que tout comme les poules, les coqs ont des besoins spécifiques à certaines périodes : lors de leur mue ou en hiver, quand les températures chutent. Le coq régule lui-même sa consommation alimentaire journalière. La seule chose dont vous aurez donc à vous préoccuper lors du nourrissage c’est que chacun mange à sa faim et se développe normalement.

Parole de vétérinaire

“A la différence des poules, les besoins du coq nécessitent moins de rigueur. Cela s’explique du fait que ses besoins alimentaires correspondent à une activité quotidienne moins intense. Effectivement, la poule doit avoir un régime alimentaire qui lui permette d’assurer une ponte quotidienne. Le coq, quant à lui, ne se dépense que lorsqu’il course et coche ces demoiselles lors de la reproduction, ce qui ne nécessite pas des besoins spécifiques.”


lapin gris dans l'herbe

Le lapin, l’animal facile à vivre !

Le lapin, l’animal facile à vivre !

Pourquoi adopter un lapin ?

Le lapin est si facile à vivre que son adoption ne comporte quasiment que des avantages.
Premier avantage: le calme. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, le lapin ne glapit pas. Pas de crainte donc d’être réveillé en pleine nuit par ses cris. Autre avantage en matière d’hygiène et non des moindres : le lapin n’a pas besoin d’être promené ! Vous l’ignoriez peut-être mais le lapin mange certaines de ses crottes, ce qui est tout à fait normal. C’est ce qui s’appelle la cæcotrophie et qui correspond à une seconde digestion. Ce comportement est essentiel car c’est lors de cette phase digestive qu’il assimile tous les nutriments qu’il a ingéré auparavant. Il a toutefois besoin d’une litière dans sa cage pour la maintenir propre. Gasco a d’ailleurs développé une litière à base de rafle de maïs, totalement compostable. Sa litière peut être utilisée comme engrais pour nourrir la terre. Grâce à ce compost vous obtenez de beaux fruits et légumes avec des épluchures dont raffole le lapin. C’est l’occasion d’installer un cercle vertueux et écologique grâce à votre compagnon aux longues oreilles.

Parole de vétérinaire

“Certaines races de lapin se laissent facilement domestiquer. Quand c’est le cas, il est possible de les porter, de les caresser comme vous le feriez avec un chien. D’eux-mêmes, ces lapins prennent leurs aises dans votre maison, ils s’installent dans le canapé et dans les endroits qui leur procurent sérénité et bien-être. Vous l’aurez donc bien compris, par nature, le lapin apprécie couler des jours paisibles.”

lapin gris dans l'herbe

Maison ou jardin, fermier ou nain, où vit le lapin ?

Quelle que soit sa race un lapin reste un lapin ! Mais, ce qui vaut pour une race ne vaut pas forcément pour une autre.
Certaines races de lapins peuvent vivre en extérieur et d’autres en intérieur. Les lapins dits fermiers résistent au froid et peuvent vivre en extérieur. Grâce à leur fourrure bien fournie et épaisse, il peuvent faire face à des températures très froides. Ils résistent d’ailleurs mieux au froid qu’à la chaleur, à laquelle ils sont sensibles. L’été, en revanche, vous pouvez les rentrer afin qu’ils profitent de la fraîcheur de votre domicile. Les races naines quant à elles ne résistent pas au froid et doivent vivre à l’intérieur dans une cage. Sachez tout de même que le lapin émet toutes sortes de bruits intempestifs : ronge les barreaux, court dans sa cage… Pour ne pas perturber votre sommeil, ne placez donc pas la cage dans votre chambre. C’est pour cela qu’il est essentiel de lui apprendre à vivre en cage dès le début. Autrement, une fois en liberté, il rongera tout ce qu’il a à sa disposition (câbles, boîtes…).

Parole de vétérinaire

“L’aménagement du lieu de vie de votre lapin doit tenir compte de ses caractéristiques physiques.

Le lapin dit fermier peut vivre dans un enclos extérieur. Dans certaines habitations de campagne, il reste encore des clapiers, utilisables et fonctionnels. Si vous n’en avez pas, vous pouvez lui installer une petite cabane en bois. Il faut qu’elle soit suffisamment grande pour lui permettre de se déplacer et de se protéger des intempéries. Pour ce qui est de l’orientation, choisissez l’emplacement qui le protégera des courants d’air. L’hiver, si les températures chutent beaucoup, vous pouvez disposer un drap épais sur le clapier pour l’isoler un peu plus du froid. Pour ce qui concerne les races naines, tenez compte du fait que votre lapin grandira. Dans la cage, installez-lui une petite cabane sous laquelle il puisse se cacher, un récipient pour sa nourriture et une source d’eau. Quelle que soit la race de votre lapin, assurez-vous de lui avoir déposé suffisamment de paille. La paille apporte de la chaleur et est adaptée à ses besoins hygiéniques.

Le lapin, un grand gourmand mais fragile !

Le lapin a un équilibre digestif fragile et proche de celui du cheval. Cette notion d’ « équilibre » est essentielle lorsque vous le nourrissez.
Malgré cela, le lapin est un animal plutôt gourmand et son goût des bonnes choses peut lui être préjudiciable avec parfois des risques de surpoids et de troubles digestifs.
Pour son alimentation, vous avez le choix. Vous pouvez lui donner des aliments complets ou bien des mélanges comprenant des céréales : avoine, orge et blé principalement. Donnez-lui également du foin, car il a besoin de fibres pour bien digérer. De plus, le fait de mastiquer l’occupera et évitera qu’il ne s’ennuie. Vous pouvez également ajouter vos épluchures de fruits et légumes. Pour nourrir votre lapin, le plus important c’est de respecter chaque jour un équilibre entre les granulés et les fibres. Tout est une question d’habitude et de constance chez le lapin. Il faut éviter de changer son régime alimentaire quotidien et ses rations. Le principe de base à respecter est donc celui de la régularité dans les apports. Autre conseil : ne lui laissez pas la nourriture à disposition toute la journée mais nourrissez-le matin et soir. Sinon, sa gourmandise le perdra. En termes de quantités, il est conseillé de donner 20 à 40 grammes de granulés par kilogramme, que vous agrémentez d’un peu de foin. Pour un lapin nain, il faut donc entre 20 et 50 grammes par jour alors que pour les races les plus imposantes, entre 100 et 300 grammes.

Parole de vétérinaire

“Ne négligez pas le besoin en eau du lapin. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, le lapin consomme beaucoup d’eau. Pour les races d’intérieur, la consommation en eau doit être permanente. Prévoyez donc un système d’abreuvoir leur permettant de s’hydrater à tout moment de la journée. Pour les races d’extérieur, la consommation en eau est régulée par rapport aux sources d’hydratation qu’ils retrouvent dans la nature. Les quelques brins de verdure consommés leur apporteront une source d’hydratation supplémentaire. Attention, ce n’est pas parce que la verdure ou les épluchures de fruits et légumes constituent une source d’hydratation supplémentaire qu’il faut leur en donner « à tout va ». Ces aliments, s’ils peuvent être intégrés à leur régime alimentaire doivent l’être en commençant par de petites quantités chaque jour. Une fois de plus, la régularité est de mise en respectant leur équilibre alimentaire quotidien. Si vous en donnez un jour et non le suivant votre lapin pourra développer des troubles digestifs et ce, même si les quantités sont minimes. En conclusion, il faut être très vigilant et rigoureux pour ce qui concerne l’alimentation du lapin.”